Le droit d’Israël et de la Palestine à exister

Rappelons l’essentiel

Comment rester silencieux face aux dérives manifestes de cette riposte qui s’est transformée en vengeance, pas seulement contre le Hamas, mais aussi, et surtout, contre les civils palestiniens ? Eux qui, rappelons-le, n’ont plus rien. Rien du tout, si ce n’est la vie.. mais pour encore combien de temps ?

Comment ne pas reconnaître que Netanyahou est une ordure qui trouve une justification douteuse au moindre « incident », qui ressemble de plus en plus à des crimes de guerre ?

Mais comment certains en arrivent-ils à qualifier de complices de génocide des sionistes pour qui, dans l’essentiel, il n’est question que du droit d’Israël à exister ?

La solution à un ou deux états

La solution d’un état unique, multiculturel et multiconfessionnel est une hérésie.

On ne peut vivre avec quelqu’un qui ne veut pas de nous, voire qui ne rêve que de nous voir mort.

C’était peut-être possible dans les années soixante-dix et 80, mais aujourd’hui, les deux côtés sont bien trop crispés, et les opinions bien trop cristallisées.

La solution à deux états est un objectif qui n’est pas impossible à atteindre, il faut seulement que les États-Unis se réveillent et acceptent l’idée que la Palestine n’est pas qu’une bande de terre.

L’argument audible du moment qui n’est pas le bon

Macron n’est pas opposé à la reconnaissance d’un État Palestinien. En revanche, il estime que ce n’est pas le bon moment.

Et cela n’est pas foncièrement faux. Après tout, la gangrène antisémite qu’est le Hamas – et a fortiori sa branche armée – a toujours sa toile tissée dans la bande de Gaza (ou plutôt dans ce qu’il en reste).

Et avec eux, impossible de trouver une solution, tant leur haine des juifs est absolue.